Frank Martin, compositeur indépendant et enseignant, est né à Genève le 15 septembre 1890 et mort le 21 novembre 1974 à Naarden (Pays-bas). Frank Martin est issu d'une famille de huguenots qui dut s'enfuir en 1754 de la région de Montélimar et se fixa à Genève. Fils du pasteur Charles Martin, il grandit à Genève et fréquenta le gymnase classique jusqu'à la maturité. Très jeune, Frank Martin apprit le piano. A douze ans (1903), il eut l'occasion d'entendre une exécution de la "Passion selon Saint Matthieu" de Jean-Sébastien Bach à Genève; l'émotion ressentie par Martin fut décisive et influença ses premières compositions. Frank Martin n'a jamais été élève d'un Conservatoire. Mais à partir de 1906, il travailla la composition avec Joseph Lauber (1864-1952), qui enseignait à Genève depuis 1901. A partir de 1908, il étudia pendant deux ans les mathématiques et la physique à l'Université de Genève. Mais il ne termina pas ces études et se consacra entièrement à la musique. Ses premiers succès datent de 1911: ses "Trois poèmes païens" (1910) sont joués à la Fête des musiciens de Vevey. Hans Huber (1852-1921) et Friedrich Klose (1862-1942) l'encouragent à composer davantage.
En 1918, Martin se marie avec Odette Micheli. Un fils est né de cette union en 1922, Renaud. Les années suivantes sont marquées par de nombreux voyages. Le couple vécut à Zurich entre octobre 1918 et juin 1920, puis quelque temps à Rome et enfin à Paris. Au cours de la saison 1924/25, Martin était responsable de la musique de scène d'un théâtre de marionnettes à Paris, qui fit faillite peu de temps après. Ses contacts avec d'autres compositeurs – à l'exception d'Arthur Honegger, de Benjamin Britten ou de Marcel Mihalovici – sont rares. C'est à cette époque que la relation avec Odette se brise, pour se terminer par un divorce en 1930. Dès 1931, il épouse Irène Gardian. Ce mariage, qui donna naissance à trois filles, Françoise (1932), Pernette (1935) et Adrienne (1937), eut une fin tragique: en 1939, Irène meurt d'une septicémie. Frank Martin a beaucoup contribué à la vie musicale de Genève. En 1926, il fonde la "Société de Musique de chambre" de Genève, qu'il dirige comme pianiste et claveciniste. Il a également collaboré à la "Tribune de Genève" comme critique musical. Ces activités intensives lui valent entre 1930 et 1933, puis entre 1941 et 1946, un poste de professeur de musique de chambre au Conservatoire de Genève. En 1926, Martin fait connaissance d'Emile Jaques-Dalcroze (1865-1950) et de son Institut d'eurythmie et d'enseignement musical. Martin y étudie pendant deux ans, avant d'y enseigner, de 1928 à 1938, la théorie du rythme et l'improvisation. En 1950, il dut renoncer à prendre la succession de Jaques-Dalcroze en raison d'un poste à Cologne. En 1933, Martin assure la direction artistique du "Technicum Moderne de Musique", une école de musique privée fondée par Zina et Serge Popovitzky à Genève où il enseigne lui-même l'harmonie, la composition et la musique de chambre. Mais l'école doit fermer en 1940, suite à une mauvaise gestion et à la menace de guerre. Le dernier diplôme fut décerné à la flûtiste hollandaise Maria Boeke, qui épousa Martin en 1940.
Depuis 1933, Martin s'était familiarisé avec la théorie dodécaphonique d'Arnold Schönberg. Son "Concerto I pour piano et orchestre" (1933-1934), créé en 1936, témoigne de cette étude approfondie. C'est à partir de 1940 que ses compositions obtiennent leurs premiers succès nationaux: l'Oratorio Le vin herbé, écrit pour Robert Blum (1900-1994) et son "Chœur madrigal de Zurich". La renommée internationale vint avec la "Petite symphonie concertante" (1944-1945), une commande de Paul Sacher, créée en 1946. En 1940, Martin signa un contrat avec Universal Edition (Vienne). En 1942, il est élu président de "l'Association des Musiciens Suisses" (aujourd'hui Association Suisse des Musiciens). D'autres distinctions suivirent (1947: Prix de composition de l'Association des Musiciens Suisses, 1949: doctorat honoris causa de l'Université de Genève) et témoignent d'une renommée grandissante. En 1946, la famille s'installe à Amsterdam, où Martin compose l'Oratorio-Passion "Golgotha" (1945-1948) et devient père de deux enfants, Jan Frank (1946) et Anne-Thérèse (1949). Entre 1950 et 1957, Martin enseigne la composition à l'Ecole supérieure de musique de Cologne, où il succède à Philipp Jarnach (1892-1982). Karlheinz Stockhausen fut l'un de ses élèves. En 1956, les Martin quittent Amsterdam pour Naarden. Cette période est celle de la création d'œuvres imposantes pour le théâtre musical. L'Opéra national de Vienne donne en 1956 pour la première fois l'opéra "La tempête" (1952-1955), et "Le Mystère de la Nativité" (1957-1959) fut créé à la scène en 1960 à Salzbourg. Les dernières années du compositeur, pendant lesquelles il voyage et dirige au Etats-Unis et en Israël, sont extrêmement productives et inspirées.
Source de la biographie: Lukas Näf
Liste des oeuvres
Tête de Linotte (1899)
Chanson d'enfant
Instrumentation: pour une voix et piano
Durée: 3' 00" Manuscrit
Pour Papa (1900)
petite pièce
Instrumentation: pour deux ocarinas et piano
Manuscrit
Motet (1907)
Instrumentation: pour choeur et orchestre
Texte: Pauline Martin [?]
Paul Sacher Stiftung
Auf Burg, Münsterplatz 4 CH-4051 Basel Schweiz
An (1909)
Chanson
Instrumentation: pour voix et piano
Texte: Nikolaus Lenau
Paul Sacher Stiftung
Auf Burg, Münsterplatz 4 CH-4051 Basel Schweiz
"Pourquoi voient-ils le jour?" (1909)
Instrumentation: pour choeur mixte et orchestre
Après Hiob 3, 20-23.
Durée: 5' 00" Manuscrit
Trois poèmes paiens (1910)
Instrumentation: pour baryton et grand orchestre (3(picc),3(cor-ang),3,2 - 4,3,2,1 - timb, perc, hp - cordes)
Instrumentation: pour douze voix solos, vl(2), vla(2), vcl(2), cb, pno
Texte: Joseph Bédier
Personnages:
La mère D'Iseult (A)
Iseult la blonde (S)
Brangaine (Mezzo)
Iseult aux mains blanches(A)
Tristan (T)
Kaherdin (T)
Marc (Bar)
Deux rôles secondaires muets.
D'après "Le Roman de Tristan et Iseut".
Instrumentation: pour cinq solistes (SATBarB), choeur mixte (SATB), orchestre (2(2. aussi picc),2(1. aussi htb-dam, 2. aussi cor-ang),2(2. aussi cl-mi),2 - 4,2,3,0 - timb, perc(2), pno - cordes) et orgue
Instrumentation: pour dix chanteurs, une cantatrice, un danseur (ou danseuse), choeur d'hommes, petit choeur mixte en coulisse, corps de ballet et grand orchestre (3(picc),3(cor-ang),3,sax,3(cbn) - 4,3,3,1 - timb, perc, hp, pno - cordes) et petit orchestre (fl, cor(2), tr
Texte: William Shakespeare (Friedrich Schlegel)
Personnages:
Le Roi Alonso (B)
Sebastien (B)
Prospero (BarB)
Antonio (T)
Ferdinand (T)
Gonzalve (BarB)
Adrien (T)
Caliban (B)
Trinculo (T)
Stephano (Bar)
Un Bossemann (Bar)
Miranda (S)
Ariel, danseuse ou danseur
un capitaine de navire
Iris
Cérès
Junon
Nymphes
Un moissonneur
Ballet de matelots
Choeur d'hommes
Après "The Tempest".
Instrumentation: pour neuf solistes, petit choeur mixte, choeur d'hommes, grand choeur mixte et grand orchestre (picc,2(2. aussi picc),3(2. aussi htb-dam),cor-ang,3(3. aussi cl-b),2,cbn - 4,3,3,1 - timb,perc(4),hp(2) - cordes)
Instrumentation: pour deux sopranos, un alto, cinq ténors (ou 2), deux barytons, six basses (ou 3) et orchestre (2,2,2,sax,2 - 2,2,3,1 - timb, perc(4),hp,clv - cordes)
Texte: Jean-Baptiste Molière
Personnages:
Monsieur de Pourceaugnac (B)
Oronte (B)
Julie, fille d'Oronte (S)
Nérine, femme d'intrigue (A)
Lucette, feinte Languedocienne (S)
Eraste, amant de Julie (Bar)
Sbrigani, Napolitain, homme d'intrigue (T)
premier médecin (B)
second médecin (T)
l'apothicaire (Bar)
un exempt (Bar)
une musicienne (S)
premier musicien (T)
second musicien (B)
premier advocat (B)
second advocat (T)
premier Suisse (B)
second Suisse (T)
un paysan
deux archers
deux fillettes
un garcon (personnages muets)
groupe de danseurs
Instrumentation: pour quatre solistes (SATB), choeur mixte et orchestre (2(2. aussi picc),2,2,2(2. aussi cbn) - 4,3,3,1 - timb, perc(5), clv(glock) - cordes) et orgue
1. Introitus
2. Kyrie
3. Dies irae
4. Offertorium
5. Sanctus
6. Agnus Dei
7. In Paradisum
8. Lux aeterna
Paroissien Romain.
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